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 Découvertes d'artistes

Auguste Truphème (1836-1898)


Peintre né à Aix-en-Provence, frère de François Truphème, sculpteur.

Il étudie avec William Bouguereau, Hippolyte Flandrin et Henner. Sa spécialité est les scènes scolaires, il exécute également des scènes de genre et des portraits qu'il expose au Salon de 1865 à 1898. Il devient directeur du cours supérieur de dessin de la ville de Paris.

- En retenue

- A la fenêtre

- Le repas

- A l'école, 1892. Musée National de l'Education.

- La leçon de musique

- Les élèves de l'école communale à l'exercice du chassepot à Châtillon-sous-Bagneux, 1880.

Marc Louis Benjamin Vautier dit Vautier le vieux (1829-1898)


Peintre suisse né à Morges
Il a commencé ses études d'art à Genève, en tant que peintre en émail pour les bijoux. Il se rend en 1849 dans l'atelier du peintre d'histoire Jean-Léonard Lugardon. Il peint des aquarelles et des portraits.
En suivant l'exemple de Ludwig Knaus il se consacre à la représentation de la vie paysanne.
En 1856, il se rend à Paris, mais il revient en 1857 à Düsseldorf, où il peint des tableaux de la population dévote à l’intérieur d’une église de village suisse. Il se plonge ensuite dans l'étude de la vie des paysans Souabe et de la Forêt-Noire, et crée une série d'images fascinantes qui le classe parmi les principaux peintres de genre allemand.
Ses œuvres se caractérisent par la sécurité du dessin, un motif de grande variété, la profondeur et la subtilité. Classiques, elles dégagent avec élégance une atmosphère intime, qui est subordonnée à la composition et la vérité du sentiment.

Vautier est aussi un illustrateur.

- L'excuse, 1860

- La sortie de l'église

Thomas Webster (1800-1886)


Peintre anglais né à Londres. Son père est un membre de la famille de George III. Après avoir montré une aptitude pour la musique, il se passionne pour la peinture et, en 1821, il est admis étudiant à l’Académie royale.

Webster est connu pour ses peintures de genre, souvent avec des enfants comme sujets, représentant les incidents de la vie quotidienne d'une manière sympathique et plein d'humour. Ces peintures de genre sont largement reproduites sous la forme de gravures. Vivant à Kensington à partir de 1833, Webster devient un ami proche de Mulready. Ils partagent tous deux, un intérêt pour les sujets concernant l'enfance et l'éducation et sont influencés par des artistes hollandais et flamands du 17e siècle comme David Teniers et Jan Steen.

Beaucoup de ses tableaux étaient extrêmement populaires, ce qui lui vaudra de devenir,  membre de l’Académie Royale des Arts de Londres, en 1846.

- Le foot

- Le maître d'école

- Le cancre

- L'écolier

- La classe

- Ecoliers

Ludwig Knaus (1829-1910)


Ludwig Knaus est un peintre allemand de genre de l'école de Düsseldorf. Médaillé d'or en 1852 à Berlin, il achève sa formation à Paris (1852-1860), où il connait un certain succès. Il travaille ensuite surtout à Düsseldorf (1867-1874) et à Berlin, où il enseigne à l'Académie de 1874 à 1882. Le succès international de Knaus s'explique par la popularité de ses sujets ainsi que par la virtuosité de sa technique de coloriste et ses dons d'observateur précis du détail. L'artiste transpose le genre hollandais au XIXe s. et se spécialise dans les scènes villageoises d'auberges, de foires et de la vie familiale, qu'il relève par un accent moralisateur (les Joueurs de cartes, 1861, Düsseldorf K. M.). Improprement appelé le Courbet allemand, il traite ses sujets avec une sentimentalité complaisante. Sa conception de la scène d'intérieur est archaïsante, avec des effets de clair-obscur dans lesquels une couleur vive et émaillée se détache d'une gamme généralement sombre. Ses représentations urbaines ont en revanche une grande influence sur des peintres comme Heilbuth ou Béraud. Les musées de Düsseldorf, de Berlin, de Hambourg, de Cologne et le Louvre conservent des tableaux de Knaus.

Jean Henry Marlet (1771-1847)


Né à Autun, Marlet est un peintre et graveur français.

Élève de l'Académie de Dijon, Jean Henry Marlet entre après la Révolution dans l'atelier du baron Jean-Baptiste Regnault. Il exécute de grands tableaux de genre et d'histoire. Il est un des premiers dessinateurs à pratiquer la lithographie en France. Ses épreuves sont tirées chez Lasteyrie ou Engelmann, puis il imprime lui-même de 1822 à 1832. Sous la Restauration, son crayon devient patriotique et sa verve égale à celle des Charlet, Raffet, Vernet (IFF). Comme graveur, on lui doit une série de 72 estampes, les Tableaux de Paris.


- Gymnase normal militaire et civil (1822)

- Progrès des lumières

Aimé Perret (1847–1927)


Né à Lyon, élève de Joseph Benoit Guichard, Antoine Vollon, Puvis de Chavannes, il a appris sous ce maître l'importance du dessin.

Il vient à Paris et sa peinture se modifie, son objectif se déplace; le genre l'attire.
C'est au Salon de 1876 qu’Aimé Perret s'affirme d'une manière définitive.

Il se fixe à Bois le Roi en 1878 et c'est dans ce pays et dans les environs qu'il découvre la vie des champs, le travail de la terre lui apparait avec sa réalité saisissante pas celle qu’il représentait jusqu’à présent en costumes du XVIII e siècle.
Peintre des paysans dont il se plaît à représenter plutôt le type robuste, sain et gai de l'Ile-de-France, il est souvent comparé à Millet, de qui il a sans doute la poésie contemplative, mais non la tristesse et la recherche des effets de pénombre ou d'obscurité. L'œuvre d'Aimé Perret possède au contraire la luminosité des clairs crépuscules et respire le bonheur et la paix des champs.


- La distribution des prix, 1890

Alphonse Lint (1848-1900)


Fils d’un dessinateur en dentelles, Alphonse Lint prend des cours de dessin dans sa ville natale de Nancy. Mais les difficultés qui surgissent dès l’entrée en carrières artistiques, le font obliquer vers le commerce. Quand il revient à la peinture, à plus de quarante ans, il étudie chez Robert Fleury, puis sous la direction de Jules Lefebvre. En peu de temps, il expose au Salon des Artistes français plusieurs tableaux de genre.

Après la mort de ses enfants, il décide de s’installer à Lagny-sur-Marne en septembre 1892. Il élabore alors une œuvre essentiellement constituée de portraits, nature mortes et scènes de genre. Les enfants des rues sont fréquemment représentés. Lint affirme là son talent de dessinateur et de coloriste. Les jeux d’ombre et de lumières s’expriment librement.


- Jeunes amateurs (1899)

  

Artistes de I à Z

Louis Lassalle (Paris 1808 - Ecouen 1885)

Louis Simon Cabaillot connu sous le nom de Louis Lassalle mène de 1828 à 1854 une carrière de dessinateur et de lithographe pour différents éditeurs parisiens. Il illustre des ouvrages pour la jeunesse. A partir de 1850 il expose chaque année au Salon de Paris des toiles où dominent les sujets enfantins. Louis Lassalle habite à Ecouen de 1878 à sa mort.

  

- Sur le chemin

- Sous le parapluie

- Le retour

- Dans la neige

- Retour de l'école

- La chute

Paul Legrand (1860-1925)


Peintre de genre, Paul Legrand est né à Vitry-sur-Seine. Il est l'élève de Gaston Saint-Pierre et de Jean-Léon Gérôme. Il expose au Salon de 1880 à 1924.

Il semble s'être d'abord spécialisé dans le genre du portrait mais présente aussi des scènes de la vie quotidienne.

  

- le Rêve (1897)

  

- La lecture

- le départ pour l'école

- la leçon de mathématique

François-Louis LANFANT de METZ (1814 - 1892)


Peintre d'histoire et de genre, il est né en 1814 à Sierck-les-Bains (57).  Il décède au Havre en 1892. F.L. Lanfant se dit de Metz, et fait volontiers suivre son nom de cette indication d'origine. Il a une vie assez mouvementée. Arrivé à Paris à l'âge de 15 ans, il dessine d'abord des compositions originales pour des marchands de papiers peints. Puis il est admis à l'atelier d'Ary Scheiffer, peintre d'histoire, de genre et de portraits. En 1842, il est engagé comme dessinateur par le naturaliste suisse Agassiz et l'accompagne en Suisse et en Italie. Bien vite rebuté par une existence trop régulière, il quitte Naples à pied et s'engage dans une troupe de comédiens ambulants, réalisant ainsi un rêve de jeunesse. Il quitte assez rapidement cette troupe puisqu'en 1843, on le retrouve peintre à Paris. De 1843 à 1866, il expose régulièrement au Salon de Paris, entre autre la Fiancée du village qui obtient une Médaille d'Or en 1847.  

En 1853, il expose au Salon La Visite chez le brocanteur, considérée comme une de ses meilleures œuvres. Le peintre finit par acquérir une certaine notoriété. Il a un atelier à Paris, Boulevard des Italiens et forme un certain nombre d'élèves. 1868 est un tournant dans sa vie d'artiste : au cours d'un voyage à Trouville avec Courbet, il retrouve d'anciens amis comédiens et rencontre le musicien Louis Tessier qui devient son ami. Il décide de ne plus retourner à Paris. Il s'établit au Havre et change complètement sa manière de peindre. Abandonnant la peinture d'histoire, il ne peint plus que des tablotins de petit format, mettant en scène l'enfance insouciante et espiègle, parodies des attitudes, gestes et passions des adultes. La lithographie popularise certaines de ses œuvres ; Eugène Jouy et Goupil les éditent en couleurs, Barry, Fuhr et Lemoine les transposent au crayon lithographique. Dans ces innombrables scènes enfantines, l'imagination de Lanfant est débordante ; il sait éviter toute redite et ajouter toujours une note attendrie qui rend ses petits comédiens si charmants.

Marie Adrien Lavieille, née Marie Petit (1852–1911)


Artiste peintre française. Marie Adrien Lavieille est le nom d’artiste pris après son mariage en 1878 avec le peintre Adrien Lavieille, nom sous lequel elle signe désormais ses tableaux et expose lors des différents Salons.

Marie Adrien Lavieille est une peintre intimiste, particulièrement douée pour le portrait et les natures mortes. Cependant, son œuvre est très diverse et reflète beaucoup des thèmes de la peinture et de la vie de son époque. En dehors des portraits et des natures mortes, elle réalise des intérieurs, quelques paysages, des scènes de la vie quotidienne, en particulier concernant les enfants.

Marie Adrien Lavieille enseigne à partir de 1879 le dessin dans des écoles de la Ville de Paris.

  

- Cours de dessin dans une école communale de jeunes filles, à Paris, 1885

- Sortie de classe, 1886 (dessin de la peinture)

Jean-Paul Louis Martin des Amoignes (1850-1925)


Jean-Paul Louis Martin, dit Jean-Paul Louis Martin des Amoignes, né à Saint-Benin-d'Azy (Nièvre) le 25 mai 1850, et mort à Nevers le 30 juin 1925, est un peintre français.

Il s'initie à la peinture auprès de Victor Chavet lorsqu'il vient à Saint-Benin, et plus particulièrement au Moulin de la Guesne. Il va exercer son métier comme peintre ambulant, se déplaçant en voiture à cheval.

Hector Hanoteau passant devant l'enseigne qu'il avait peinte, s'arrête et l'invite à se rendre à Paris. Attiré par la possibilité de perfectionner son art et sur les conseils d'A. Bouveault, il tente sa chance en se rendant à la capitale.

C'est à l'atelier d'Hector Hanoteau qu'il débute, puis chez Paul-Joseph Blanc (1846-1904). Il débute au Salon des artistes français de 1881 avec une toile intitulée Un coin de Jardin, et exposera les années suivantes.

Il travaille à l'instinct, mais va étudier néanmoins le portrait, les natures mortes et les paysages auprès de ses maîtres. Il réalise ainsi un certain nombre d'œuvres signées de la main d'Hector Hanoteau, comme cela se faisait à cette époque. Il devient membre de la Société des artistes français.

Rentré au pays, il s'installe à Nevers et va monter successivement deux ateliers, le premier rue Creuse, le second rue Ferdinand Gambon. Le 25 mai 1899, il épouse Elisabeth Wadeking (1858-1936), également artiste-peintre, originaire d'Hambourg en Allemagne, de parents français.

Traitant tous les sujets, il reste plus connu pour ses paysages de la Nièvre. Sa peinture reste dans des tons sombres.

Il meurt dans la misère à Nevers, et repose au cimetière de sa ville natale.

Jean-Baptiste Jules Trayer (1824-1908)


Peintre français. Jean-Baptiste Trayer étudie avec son père peintre paysagiste, puis à Paris où il est l'élève de Lequien à l'Académie Suisse. De 1857 à 1884, il séjourne en Bretagne et réalise des scènes de genre bretonnes.

  

- Après l'école


- Ecolier descendant les escaliers

- L'écolière

  

Hermann von Kaulbach (1846- 1909)


Hermann von Kaulbach, peintre allemand, fils du peintre Wilhelm von Kaulbach, est né le 26 Juillet 1846 à Munich.

Il interrompt ses études de médecine pour se consacrer entièrement à la peinture. Il devient en 1867 un élève de Karl von Piloty . Sous son influence, Kaulbach se consacre presque entièrement à des thèmes historiques. En fin de compte, il est surtout connu pour ses portraits d'enfants.

En 1871, il épouse Sophie Schroll, né à Nuremberg fille du graveur, le couple a trois enfants.

Il fait deux voyages d'études à Rome, en 1880 et 1891. Pendant ce temps, en 1886, il est nommé professeur de la peinture d'histoire à l' Académie des Beaux-Arts de Munich.

En 1906, il publie un livre d'images, avec les enfants comme motifs, qui est vendu à 135 000 exemplaires.

Bien que son travail est généralement bien reçu, il est critiqué pour avoir donné trop d'attention aux détails, tout en manquant l'importance du sujet principal du tableau. Son portrait de Lucrèce Borgia crée une controverse, car il est jugé "trop ​​obscène", et sa version du Couronnement de St.Elizabeth par l'empereur Frédéric II est rejetée par certains critiques comme une "peinture de costume".

Armand Leleux (1818-1885)


Armand Leleux, né  à Paris, mort dans la même ville, est un peintre français.

Il est le frère cadet du peintre Adolphe Pierre Leleux.

Élève d'Ingres, Armand Leleux l'accompagne en Italie en 1835. Il expose pour la première fois au Salon de Paris en 1839. En 1840, il est envoyé en Espagne pour réaliser des copies des maîtres espagnols. Il voyage beaucoup, en Espagne, en Italie, en Allemagne, puis s'installe en Suisse. En 1848, il y épouse Émilie Giraud, Genevoise et peintre comme lui. Le couple vit alors entre Paris et Dardagny où les parents d'Émilie possèdent un petit château. Le couple y accueille de nombreux amis, parmi lesquels Jean-Baptiste Camille Corot, Théophile Gautier ou Eugène Sue.

Comme son frère, Armand Leleux peint des scènes de genre folkloriques ou pittoresques dans un style réaliste. Mais il exécute aussi des tableaux plus intimistes représentant des intérieurs dans un style flamand ou hollandais.

  

Max Liebermann (1847-1935)


Max Liebermann est un peintre et graveur allemand berlinois. Il compte parmi les plus grands représentants du mouvement impressionniste allemand.

Après une formation à Weimar et plusieurs séjours à Paris et aux Pays-Bas, il peint tout d'abord des œuvres naturalistes à thème social.

L'étude des impressionnistes français lui permet de trouver à partir de 1880 la palette claire et le coup de pinceau vigoureux qui caractérisent ses principales toiles.

Grâce à lui, Monet, Manet ont été très tôt accrochés aux cimaises de la National galerie de Berlin, bien avant d’acquérir une quelconque notoriété en France. À compter de 1900, Liebermann joue un rôle essentiel dans les échanges artistiques franco-allemands.

Son œuvre représente symboliquement la transition entre l'art du XIXe siècle et l'art moderne classique de l'époque wilhelminienne et de la République de Weimar. C'est cette mutation qu'il a encouragée en tant que président de la Sécession berlinoise.

De 1920 à 1933, il dirige l'Académie prussienne des arts de Berlin avant de démissionner en raison de l'influence grandissante du nazisme sur la politique des arts.

Alfred Rankley (1819-1872)


Alfred Rankley est un peintre britannique né en 1819.

Rankley reçoit sa formation artistique dans les écoles de la Royal Academy  où il expose de 1841 jusqu'en 1867.

  

Adrian Ludwig Richter (1803-1884)


Adrian Ludwig Richter, né à Dresde, est un peintre, dessinateur et graveur allemand de la période romantique et aussi de la période Biedermeier.

Après ses études, Ludwig qui travaille avec son père, dessinateur et graveur sur cuivre, étudie à la Kunstakademie de Dresde. En 1820-1821, il accompagne comme dessinateur le prince russe Alexandre Lvovitch Narychkine dans un voyage dans le sud de la France et Paris. De son retour à Dresde suivent ses premiers pas en peinture, puis un séjour en Italie (1823-1826). Là il noue des amitiés avec des artistes allemands comme Joseph Anton Koch et Julius Knorr von Carolsfeld. Il forme sa conception de la peinture de paysage sur un idéalisme d'harmonie entre l'Homme et la Nature.

Après son retour, il enseigne à l'École de dessin d'État de Meißen. En 1826, il est appelé à la Kunstakademie de Dresde pour prendre la succession de son père dans la classe de paysage.

Pour la série L'Allemagne pittoresque et romantique de l'éditeur de Leipzig Georg Wigand, il crée des planches pour les volumes Harz, commençant pour cela à voyager au début de l'été 1836 à Ballenstedt (est du Harz), en Franconie et Riesengebirge, (les monts des Géants). Il met à profit dans son travail la proximité de l'Elbe et sa beauté, particulièrement la vue qui s'offre depuis le bateau. Il commence alors à ce moment des illustrations gravées sur bois pour des livres. Il est nommé professeur de peinture de paysage à l'Académie des Beaux-Arts de Dresde, où il exerce une influence profonde, notamment sur le pionnier de la photographie Hermann Krone.

Il illustre des Contes, des chansons, des ouvrages pour enfants. Maintes fois rééditées, tirées à part, les gravures sur bois de Ludwig Richter, accompagnées de poèmes, de proverbes, montrent les aspects d'une vie quotidienne heureuse, voire idyllique.

La peinture Brautzug im Frühling (Défilé de mariage au printemps, 1847) obtient une médaille d'argent à l'Exposition Internationale de Paris. En 1873, en raison de fortes douleurs aux yeux, il doit arrêter de dessiner et de peindre. Il démissionne de l'académie de Dresde, puis du Conseil de l'Académie. Lorsqu'il meurt le 19 juin 1884 à Loschwitz.

Carl Schloesser  (1832-1914)

  

Anna Sédillot (1873-1927)


Anna Sédillot, peintre et pastelliste née à Paris. Elle est sociétaire des artistes français depuis 1899. elle figure au salon de ce groupement et y reçoit une mention honorable en 1900. Elle habite à Lardy, et se partage entre cette ville et Paris. Portraitiste reconnue, elle expose dans les salons artistiques et ses tableaux sont reproduits en cartes postales, ainsi que dans les revues de l’époque.

Paul Seignac (1826-1904)


Paul Seignac a longtemps tenu une position de leader en tant que peintre de genre, en particulier des enfants, dans les écoles de son pays natal. Né à Bordeaux, il est allé à Paris pour cette éducation artistique. Là, il a étudié sous Theodore Duverger et à l'Ecole des Beaux-arts sous François Picot.
Seignac a fait ses débuts au Salon de Paris de 1849, où, en 1889, il a reçu une mention honorable.
Vivant à Ecouen, une petite ville au nord de Paris, l'artiste est devenu un membre de la colonie de peintres qui se sont réunis autour d'Edouard Frère.

Ces peintures sont très appréciées dans la seconde moitié du XIXe siècle.

  

- le puni

- les leçons

Vincenzo Irolli  (1860-1949)


Irolli est né à Naples le 30 septembre 1860.

Entre 1877 et 1880, il étudie à l'Institut des Beaux-arts de Naples, avec comme professeurs G. Toma , F. Maldarelli et le sculpteur S. Liste .

En 1890, il devient membre du cercle artistique de Naples.

Il atteint le succès principalement dans la peinture de genre inspirée par un réalisme domestique doux. Cette peinture s’est progressivement développée dans les expositions des Beaux Arts de Naples, où il présente cette tendance qui dans les années soixante trouve une large diffusion.

  


 Découvertes

Gustav Igler (1842-1938)


Gustav Igler est un peintre de genre autrichien.

Igler est depuis 1858 élève de Ferdinand Georg Waldmüller à Vienne, puis étudie la peinture en 1868-1871 à l'Académie Royale des Beaux-Arts de Munich avec Arthur von Ramberg.

En 1888, Igler est nommé chef de technique classe de peinture royale Art School Stuttgart. En 1896, il dirige l'Exposition Internationale de Peinture à Stuttgart. A sa retraite, il revient en 1913 à Munich.

Dans ses tableaux de genre, il montre souvent des enfants jouant.

  

Emilie Mundt (1842- 1922)


Née le 22 août 1842 à Sorø, Emilie Mundt est une peintre et féministe danoise.

Emilie Mundt se lance dans la peinture en 1873. En 1874, à la Vilhelm Kyhns Art School où elle étudie, elle rencontre une autre femme peintre, Marie Luplau (1848-1925), dont elle tombe amoureuse. À partir de ce moment, leurs vies privées et artistiques seront intimement liées. Elles suivent des cours de peinture à Copenhague et réaliseront plusieurs tableaux à « quatre mains » au cours des années qu'elles passeront ensemble.

Les deux jeunes femmes séjournent de 1875 à 1876 à Munich où elles prennent des leçons auprès du peintre norvégien Eilif Peterssen. De 1882 à 1884, elles résident à Paris où elles étudient à l'Académie Colarossi, réputée pour son progressisme (elle acceptait en effet les femmes peintres et les autorisait à peindre d'après des modèles masculins nus, alors que l'école d'art de Copenhague les refusait pour cette raison). Les peintres Louis-Joseph-Raphaël Collin et Gustave Courtois participent à leur formation.

Emilie Mundt expose au Charlottenborg à Copenhague dès 1878, et à Paris en 1889.

En 1886, elle fonde avec Marie Luplau une école d'art à Frederiksberg, destinée aux jeunes femmes peintres. Cette école existera jusqu'en 1913. Les peintres Maria Thymann (1867-1928) et Niels Peter Bolt (1886-1965) comptent parmi les élèves d'Emilie Mundt.

Féministes engagées, Emilie Mundt et Marie Luplau militèrent pour que les femmes puissent accéder pleinement à l'éducation et au suffrage universel au Danemark. En 1890, Emilie adopte une petite fille, Carla Mundt-Luplau, qu'elle élève en compagnie de son amie.

La peinture d'Emilie Mundt est réaliste. Ses thèmes de prédilection sont les paysages, ainsi que les scènes d’intérieur (chambre, cuisine ou ferme) où sont généralement présents quelques personnages (souvent des enfants)

Hubert Salentin (1822-1910)


Johann Hubert Salentin (né le 15 Janvier 1822, Zülpich, décédé le 7 Juillet 1910, Düsseldorf ) est un peintre allemand, associé à l'école de peinture de Düsseldorf.

Salentin est forgeron pendant 14 ans. En 1850, il entre à l'Académie de Düsseldorf, où Wilhelm von Schadow, Carl Ferdinand fils et Adolph Tidemand sont ses professeurs principaux. Il traite avec tendresse les scènes de la vie rurale dans le pays ouest-allemand.

  

Ferdinand Georg Waldmüller (1793-1865)


Ferdinand Georg Waldmüller est un peintre autrichien né le15 Janvier 1793 à Vienne, mort le 23 Août 1865 à Hinterbrühl.

À première vue, les scènes de genre de Waldmüller et les images des enfants de la période viennoise Vormärz donnent l'impression d'imperturbable bonheur "Biedermeier". Pourtant, grâce à son plaidoyer en faveur de l'étude de la nature et de la peinture en plein air, il ouvre la voie à l'avenir. Souvent mal compris, comme un peintre d'idylles Biedermeier, Waldmüller, comme la plupart de ses contemporains autrichiens, étudie à l'Académie de Vienne des Beaux-Arts et modélise sa technique de peinture sur celle des maîtres anciens, mais dans ses dernières années il critique vivement les méthodes d'enseignement de l'Académie.

Ses œuvres les plus fascinantes apparaissent après 1848. Waldmüller va bien au-delà de la période Biedermeier. Si sa peinture est d'abord néo-classique, elle devient de plus en plus réaliste au fil du temps.

Ferdinand Georg Waldmüller est l'un des plus importants peintres autrichiens de la période Biedermeier. Ses œuvres, moralisatrices et de critique sociale, ont influencé toute une génération d'artistes.


  

- déjeuner, 1859

- le médailler


- homme avec un stéréoscope, 1847.

- Après l'école, 1841

  

Fritz Sonderland (1836-1896)


Il est un peintre allemand et graphiste de l'école de Düsseldorf

Le fils du célèbre peintre, graveur, illustrateur et lithographe de Düsseldorf, Johann Baptist Sonderland, suit son père et étudie de 1853 à 1861 à la Düsseldorf Art Academy , où il se lie d' amitié avec les peintres de genre Hubert Salentin et Friedrich Hiddemann .

Dans l’atelier de Hiddemann, il devient finalement un peintre de peintures de genre anecdotiques. Ses compositions, pour la plupart ironiques et humoristiques, sont extrêmement populaires et montrent dans leur conception des références claires aux œuvres de Hiddemann et de Benjamin Vautier. Pas aussi connu que son père de son vivant, ses peintures jouissent toujours d'une popularité durable auprès des collectionneurs et des maisons de vente aux enchères