Dates histoire de l'enseignement
Ministres de l'instruction
l'école sous l'Ancien Régime
L'école sous la Révolution
L'école sous le Directoire
L'école sous le Consulat et l'Empire
L'école sous la Restauration
L'école sous la Monarchie de Juillet
l'école sous la Seconde République
L'école sous le Second Empire
L'école de la Troisième République
L'école et la guerre 14-18
L'école entre les deux guerres
L'école sous l'Etat Français
L'école sous la IVème République
L'école sous la 5ème République
Histoire de l'enseignement
L'école communale
Histoire de l'enseignement
Documents sur l'école
matières d'enseignement
La pédagogie
Post et périscolaire
Découvertes sur l'école


 Histoire de l'enseignement

L'école, sous le contrôle de l'église sous l'ancien régime, s'est construite peu à peu avant de devenir l'école telle que nous la connaissons aujourd'hui.

Résistance des mentalités, problèmes financiers, religieux et politiques, tâtonnements pédagogiques, accompagnent depuis toujours son développement. Et Condorcet, Guizot, Duruy, Ferry sont autant de jalons remarquables de cette évolution.

Pour désigner le maître d’école, le vocable « instituteur » remplaça celui de « régent » à la Révolution française pour disparaître avec la loi Jospin au profit de « professeur des écoles ».

« Humble magister » souvent ignorant, sans pédagogie, sous l’autorité du curé et du maire, il est peu considéré à la Restauration. Avec peu de revenus, il est obligé de compléter ses émoluments en étant bedeau, chantre, sonneur de cloche, secrétaire de mairie, ou s’adonner à quelques travaux d’arpentage.

Sous la IIIe République, il reçoit un salaire fixe et est sous l’autorité du Recteur et du Préfet qui le nomme. Respecté, il est devenu un notable du village.

L'histoire de l'enseignement primaire est découpée en chapitres reprenant les périodes de notre histoire de France.

Elle est complétée par les faits marquants politiques afin de la situer dans son contexte.

Caricature de l'enseignement primaire : Gravure de Sotain,

 "l'indicatif présent : je m'ennuie." d'après Grandville

« Napoléon, tout en rétablissant le pouvoir sacerdotal, voulut préserver de toute atteinte l’Enseignement laïque et créa l’Université à laquelle il remit l’Education nationale. A partir de ce moment (1815), la société fut livrée à deux grands courants d’opinion (…) se choquant perpétuellement, sans vouloir se confondre. Entre l’éclectisme de l’Université, qu’un prêtre illustre appelait le « vestibule de l’Enfer », et l’orthodoxie de l’Enseignement catholique (…) il ne pouvait s’établir une paix solide. » Daniel Stern (vrai nom comtesse d’Agoult)

La laïcité…

Le mot neutralité n'est pas un synonyme exact du mot laïcité.

Entre la liberté et la dictature,

Entre la paix et la violence,

Entre la fraternité et l'injustice sociale, le laïque n'est pas neutre, il choisit la liberté, la paix, la fraternité.

La laïcité ne peut se confondre avec un parti ; elle n'est pas au service d'une, de deux ou de trois familles spirituelles. Elle n'est pas elle-même un dogme ou une doctrine. Trop de gens, à ce sujet-ci, se font une idée fausse de la laïcité, qu'ils considèrent comme une philosophie. On pourrait notamment montrer que la formation reçue par l'enfant à l'École laïque ne le forme à aucune philosophie ou croyance, mais qu'elle le met mieux à même d'être prêt à compléter la formation morale et intellectuelle de l'école par la liberté spirituelle de son choix.

(Article paru dans Picardie laïque de décembre 1959)